Lis mes ratures...

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Histoire d'O, un roman antiféministe, vraiment ?

En crapahutant sur la toile, de-ci de-là, je suis tombée sur ça :

 

  • Avez-vous lu Histoire d’O de Pauline Réage ?
  •  J’ai vu le film. Mais ce n’est pas une histoire d’amour.
  •  C’est une histoire d’amour.
  •  Non, ça n’est pas une histoire d’amour.
  • Si. 
  • Non. C'est un livre brutal, brutal, sur une femme totalement maltraitée.

 

(Extrait d’un interview d’E.L. James, auteure de la saga Fifty shades, réalisée par David Caviglioli et Marie Vatin pour Le Nouvel Observateur) À mon sens, la fondatrice du « mommy porn » n’a rien compris. Et, vous me pardonnerez l’expression inélégante, elle « pète plus haut que son cul ». Mon analyse d’Histoire d’O est bien différente. Je n’affirme pas qu’elle est juste. (Je vous conseille les lectures éclairantes des livres Éros au féminin d'Alexandra Destais et de Dominique Aury d'Angie David, qui ont nourri ma réflexion.)

 

L’histoire d’Histoire d’O

En l’an 1954, il y a soixante années donc, un certain Jean-Jacques Pauvert, jeune éditeur turbulent, recevait d’un certain Jean Paulhan le manuscrit d’une certaine Pauline Réage, Histoire d’O. Il le dévora en une nuit, fut emballé, décida de le publier, ce qui lui valut quelques petits ennuis judiciaires. En effet, peu après la sortie du livre, la censure s’exerce : elle ne sera levée qu’en 1975. Histoire d’O, c’est l’histoire d’O, une jeune femme amoureuse d’un jeune homme du prénom de René. O aime passionnément René. Un amour total, une passion profonde, de celles qui font rire pleurer hurler crier suer sentir ressentir oublier s’oublier se donner s’abandonner. Incipit in media res, dans une voiture en direction de « Roissy », René et O sont à l’arrière : René ordonne à O d’ôter ses bas et sa culotte, il coupe les bretelles de son soutien-gorge, elle se retrouve nue sous sa robe. Puis il la laisse aux portes de « Roissy », un château. Là, O est initiée à la soumission : elle est fouettée, doit se donner à tous les hommes qui la désirent et endurer leurs fantasmes. Quelque temps plus tard, elle repart de Roissy au bras de René, un anneau au doigt qui, tant qu’elle le porte, l’oblige à se soumettre à tous les hommes qui en connaissent la signification. Mais son apprentissage n’est pas achevé : son amant la conduit chez Sir Stephen, Lord Anglais, dont elle tombe éperdument amoureuse et pour la satisfaction duquel elle accepte les pires sévices : elle est marquée au fer rouge des initiales de son nouveau maître, et on lui perce les lèvres du sexe d’anneaux de métal auxquels est accroché un lourd disque gravé au nom de son propriétaire. La fin du livre demeure incertaine : « Dans un dernier chapitre, qui a été supprimé, O retournait à Roissy, où Sir Stephen l’abandonnait. Il existe une seconde fin à Histoire d’O. C’est que, se voyant sur le point d’être quittée par Sir Stephen, elle préféra mourir. Il y consentit. » Ce dernier chapitre, Retour à Roissy, est ajouté à la fin d’Histoire d’O en 1969 : O retourne à Roissy où elle se prostitue. Dans tous les cas, Histoire d’O raconte une dégradation. À première vue donc, rien de très réjouissant, rien de très féministe, et à la lecture je grimace, chaque coup de fouet me fait serrer les dents, j’imagine la peau lacérée d’O, son corps meurtri. Pourtant, Histoire d’O est un livre crucial, qu’il importe de connecter à son époque pour le comprendre : Histoire d’O est bien plus qu’« un livre brutal, brutal, sur une femme totalement maltraitée ».

 

Le contexte de publication d'Histoire d'O :
une France traumatisée, des idées noires

Retour dans l’après-guerre. 1945. La France est dévastée et découvre avec stupéfaction l’horreur des camps, l’envers dévastateur de la science mise au service du meurtre de masse avec Hiroshima et Nagasaki. Difficile de ne pas s’interroger sur la nature humaine, vraisemblablement plus noire et mauvaise qu’on le croyait. Ces réflexions irriguent l’art, et la littérature : on redécouvre Sade, et on s’y intéresse. Peut-être la Marquis, remisé dans l’Enfer des bibliothèques, mille fois censuré, avait-il raison, au fond : peut-être ses livres étaient-ils une prophétie, peut-être la barbarie sadienne était-elle une préfiguration de la barbarie nazie. L’idée émerge que, plutôt que de refouler la noirceur de l’âme humaine, il serait plus judicieux de l’exprimer pour l’apprivoiser. La littérature érotique en prend un sacré coup. Éros valse avec Thanatos, pulsion de vie et pulsion de mort se confondent. L’érotisme est noir, morbide, il n’est plus question d’amour mais de choc des corps et de violence, les sentiments sont vus comme autant de masques bienséants destinés à camoufler ce qui n’est, au fond, qu’une pulsion animale. Le Marquis de Sade inspire. Autant dire que dans les écrits de l’époque, il est déconseillé d'être une femme : l’érotisme noir abaisse la femme au rang d’instrument du plaisir masculin, elle est malmenée, torturée, tuée souvent. Prenons un exemple : Montcul, charmant personnage du roman L’Anglais décrit dans le château fermé d’André Pieyre de Mandiargues, combat son impuissance en administrant à ses victimes des sévices dont la cruauté va crescendo. Et de déclarer « Traitez-les comme je fais, elles jouiront comme des chiennes. » Bon.

 

Et les femmes, elles en disent quoi ?

Très précisément, rien, ou pas grand-chose. En fait, on ne sollicite pas vraiment leur avis. L’égalité entre les sexes est loin d’être une réalité, bien qu’elle se mette doucement en branle. La sexualité est un sujet tabou, il est inconvenant pour une femme d’en parler. En 1945, les auteures de littérature érotique sont très peu nombreuses : il y a eu Georges Sand, il y a eu Colette… Leurs homologues masculins les considèrent comme des anomalies heureuses, les exceptions qui confirment la règle. En effet, l’opinion générale nie à la gent féminine toute aptitude à l’érotisme. Je m’explique : la femme est un objet désiré, mais pas désirant, son désir naît pas contagion, elle est incapable de le mettre en mot et de l’intellectualiser. Sarane Alexandrian, critique littéraire reconnu, affirme dans son Histoire de la littérature érotique (1989) que « Jusqu’ici, [la littérature érotique féminine] a produit des oeuvres intéressantes, certaines même captivantes, mais non des chefs-d’oeuvre. Aucune romancière n’a encore su créer l’équivalent des Dialogues de Luisa Sigea de Nicolas Chorier, de la Juliette de Sade ou du Diable au corps de Nerciat. La cause en est la nature même de l’érotisme des femmes, beaucoup moins cérébral que celui des hommes. Elles peuvent éprouver des sensations sexuelles plus vives ou plus profondes que les leurs, mais elles sont moins aptes qu’eux à les convertir en idées ou en images ». D’accord. La sexualité féminine demeure donc un mystère, un impensé, jusqu’en 1949, année de la parution du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir. L’impensé devient pensé : la philosophe parle notamment de la sexualité des femmes et les invite à s’investir pour réaliser leur épanouissement charnel. Histoire d’O est-il en contradiction avec le pensée de Simone de Beauvoir ? Pas si sûr.

 

Jouer dans la cour des hommes

Une des critiques les plus courantes dirigée contre le récit de Pauline Réage dénonce le manque d’originalité prétendument criant de l’histoire et l’outrage fait aux femmes, dont il justifie la domination par les hommes. Cette analyse est, selon moi (je suis Alexandra Destais), partiellement erronée. Face à Histoire d’O, mon premier mouvement est aussi recul, répulsion, effarement : je n’envie pas la condition d’O, je ne la souhaite à aucune femme et la juge terriblement avilissante, dégradante, confinant la femme dans son statut d’inférieure au service du plaisir masculin. Mais Histoire d’O s’inscrit dans un contexte, qui l’éclaire : celui de l’Éros noir triomphant au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, un univers mortifère fondamentalement machiste puisque créé par les hommes et jusqu’alors interdit aux femmes, d’ailleurs présumées incapables d’y accéder. Ainsi, il me semble que Pauline Réage, plutôt que de chercher à inventer une forme nouvelle d’érotisme littéraire, une forme « féminine » qui entérinerait la différence biologique et donc insurmontable entre auteurs et auteures, choisit de jouer dans la cour des hommes. En effet, Histoire d’O reprend tous les archétypes du récit érotique « traditionnel » qui toujours s'accomplit dans un univers parallèle et élitiste : l’érotisme a besoin de lieux clos, à l’abri des regards (le château de Roissy...), et nécessite un apprentissage, une préparation qu’O subit dans la voiture au début du roman (René lui demande d’enlever ses bas, sa culotte et coupe les bretelles de son soutien-gorge) puis une fois arrivée à Roissy où elle revêt un uniforme, est maquillée et coiffée. Ce cérémonial crée une atmosphère et dessine les frontières d’un monde à l’intérieur du monde, qui rend possible l’érotisme tel qu’il s’exprime ensuite. Comme je l’ai dit, lorsqu’O quitte Roissy, retourne dans le monde « réel », elle porte un anneau au doigt, que seuls les initiés reconnaissent comme le signe de son appartenance à cette élite dépravée, rattachée tant qu’elle le garde à un univers dont elle est désormais partie intégrante.

 

Le mélange des univers masculin et féminin

Mais, mais, mais : si Histoire d’O se conforme sous certains aspects au récit érotique traditionnel, ce n’est pas un simple plagiat, le roman de Pauline Réage renferme bel et bien une vision nouvelle. « [Pauline Réage] ose mettre en scène la passion amoureuse comme aucune écrivaine n’a osé le faire avant elle [...] en s’abreuvant à la source même de l’érotisme masculin pour donner à la passion amoureuse ses formes incarnées les plus extrêmes » écrit Alexandra Destais dans Éros au féminin, D’Histoire d’O à Cinquante nuances de Grey. De fait, Pauline Réage subvertit les codes de l’Éros masculin, « s’approprie les figures extrêmes de l’érotisme noir pour les mettre au service de ce qui lui est habituellement étranger, l’amour fou » (Alexandra Destais toujours). Car O est une femme amoureuse, de René, puis de Sir Stephen. Pauline Réage n’est pas un « Sade femelle », et la configuration d’Histoire d’O n’a pas grand-chose à voir avec l’économie sadienne, ce qu’explique Angie David dans son admirable biographie de l’auteure : « L’histoire d’Histoire d’O est néanmoins singulière dans la littérature érotique. Son héroïne n’est pas une ingénue, mais une femme qui accepte le supplice comme une preuve d’amour. Le récit vient du regard d’O, et non de ses bourreaux. Elle demande cette douleur plus qu’elle ne lui est infligée. » Alors que la Justine des Infortunes de la vertu est baladée contre son gré de bourreau en bourreau, de tortures en tortures, proie du hasard et des hommes cruels sur lesquels elle tombe malencontreusement, O est la victime volontaire des sévices qu’elle subit. Justine éprouve de l’aversion pour ses tortionnaires ; O ressent pour ses maîtres un amour infini. Justine souffre de son corps mutilé et meurt dans la douleur ; O perçoit les violences comme des gratifications et serait prête à mourir pour Sir Stephen. Dans Histoire d’O, Pauline Réage réunit les univers érotiques masculin et féminin. O est une femme soumise, mais parce qu’elle le veut bien. Il y a, à l’origine de l’histoire, un contrat passé entre René et elle, préalable indispensable au déroulement de tout le récit. Ce contrat est renouvelé lorsque René confie O à Sir Stephen pour parfaire son apprentissage. La volonté d’O est volonté de se soumettre. D’autre part, il s’agit bel et bien d’un échange et la relation n’est pas sans réciprocité. Dans Histoire d’O, la femme soumise et torturée par les hommes est une victime consentante, une esclave volontaire qui s’offre par amour : cet amour n’est pas à sens unique puisque René, puis Sir Stephen, aiment O. De même, le désir est réciproque et constitue le point de départ de la relation entre le maître et sa soumise : elle est désirée soumise parce que désirée, et se désire soumise parce qu’elle désire. Le consentement d’O est essentiel.

 

La décence de l’écriture

Sarane Alexandrian critique dans Histoire d’O « la fausse décence [qui] aboutit à la fausseté de style ». Ce faisant, bien que son jugement soit défavorable, il souligne une particularité de l’œuvre de Pauline Réage : la pudeur de l’écriture, qui recouvre la réalité crue des événements racontés d’un voile bienséant. Histoire d’O combine érotisme et retenue de la langue. Ce style que déprécie Sarane Alexandrian est de mon point de vue remarquable. Dans son article « Histoire d’O » paru dans la revue Critique du mois de juin 1955, Mandiargues parle d’une écriture « chaste comme la langue de la Princesse de Clèves, chaude comme je ne dirai quoi, et d’une simple densité qui appuie, ou provoque, le mouvement du cœur ». Le texte est compact, les phrases, longues, s’enchaînent sur plusieurs pages sans ménager de pause au lecteur, mimant l’implacabilité de la soumission d’O, vaincue par la force de son amour. L’écriture est châtiée, et c’est à mon avis cet écart entre les mots et les choses qui rend le récit supportable et lui donne son caractère mystique. La focalisation est interne à O, avec laquelle le lecteur ressent une grande proximité : la langue du livre est la sienne et manifeste le caractère transcendant d’un récit envahi par le charnel, qu’il s’agit de dépasser, pour lui donner une signification autre que le seul accomplissement du plaisir. Le roman de Pauline Réage est érotique, et la décence de l’écriture participe de l’érotisme du récit et de sa singularité. Le corps d’O est omniprésent, réduit à ses parties sexuelles cependant, à la fois objet et sujet de plaisir : il n’y a pas une once de vulgarité ou de crudité dans les récits de ces corps à corps, et le vocabulaire s’accorde avec la pudeur persistante d’O. Les poils pubiens sont « la toison », le sexe est « les lèvres qui protégeaient le creux du ventre », le clitoris « le renflement de chair d’où part la corolle intérieure » ou « la pointe cachée », les fesses sont « les reins », le vagin « la gaine de son ventre » et « son ventre humide et brûlant ». Dans les scènes plus violentes, l’utilisation de ces termes atténués diminue la répulsion, en même temps que l’écart entre les mots choisis et les situations racontées étonne, surprend, déstabilise. Il est important de noter, également, que le plaisir d’O est souvent dépeint : oui, elle jouit. L’érotisme de Pauline Réage donne tort au préjugé qui nie aux femmes toute capacité à intellectualiser le sexe : dans Histoire d’O, l’érotisme est aussi mental, il est réfléchi et cohérent, il irrigue l’ensemble de l’œuvre, constitue le socle du récit. Cet érotisme est masochiste, mais redore le masochisme jusqu’alors jugé comme une attitude féminine subie, en ce sens que commandée par un impératif biologique. O se soumet par amour, parce qu’elle le veut bien, et la sexualité combine à l’aspect purement charnel une transcendance que manifeste la décence de l’écriture, reflet de l’intériorité d’une femme capable de s’abandonner au plaisir, mais aussi de le penser et de le mettre en mots. Histoire d’O est un texte fondateur, qui catalyse l’entrée des femmes dans le domaine de l’érotisme littéraire : Pauline Réage s’attaque à un classique de la littérature érotique masculine, le récit sadomasochiste, et subvertit les règles qui le régissent. La femme-objet devient femme-sujet qui accepte sa soumission, liée à l’homme qui la torture par un contrat, s’oubliant par amour et en échange d’amour. Son masochisme est désir et intellectualisation du désir, le corps ne va jamais sans l’esprit qui le pense, le décrit dans ses différents états et donne au plaisir une dimension mystique. L’intérêt du livre de Pauline Réage réside en ce qu’il provoque les hommes sur leur propre terrain, et se montre habile à un jeu qui leur était jusqu’alors réservé. Histoire d’O ouvre un champ des possibles : les écrivaines peuvent désormais s’essayer à des formes d’érotisme différentes, sans être soupçonnées d’une quelconque incapacité.

 

Sous le masque de Pauline Réage

Pauline Réage, c'est Dominique Aury. Dominique Aury, c'est la première femme à intégrer le comité de lecture de la maison Gallimard, et la secrétaire de Jean Paulhan, avec lequel elle a une longue liaison : c’est une femme amoureuse, qui écrit Histoire d’O pour plaire à son amant, la nuit, en trois mois, dans le secret de sa chambre, chez ses parents, alors que son fils dort dans la pièce à côté. Dominique Aury, c’est une femme libre, divorcée et jamais remariée, intellectuellement brillante. Elle garde longtemps le secret de son identité – c’est un secret de polichinelle – par goût du jeu, pour se préserver du risque social, ménager sa famille assez traditionnelle mais qui ferme les yeux. L’époque est particulière, prompte à juger et condamner : la vertu est à la mode, défendue par l'ensemble de l'échiquier politique. Tous les partis veulent accaparer le pouvoir et donc séduire la nouvelle classe dominante, la bourgeoisie conservatrice. Dans le domaine intellectuel et littéraire, deux conceptions s’opposent : d’un côté, les partisans de la littérature engagée, de l’autre, ceux de la littérature « pure », dont Paulhan fait partie. Dans tous les cas, l’érotisme est clandestin, la sexualité discrète et la bienséance de règle. Paradoxalement, à l’image de Jean-Jacques Pauvert, les écrivains et les éditeurs sont fascinés par l’érotisme : Dominique Aury, intellectuelle d’apparence sage, et Histoire d’O, roman érotique à la langue décente, naissent de ce climat paradoxal. Dominique Aury n’est pas à proprement parler une femme engagée, mais, comme le rappelle Angie David, « un roman érotique écrit par une femme est par nature un acte féministe, l’expression d’une volonté féminine ». Cependant, elle est très lucide quant à la condition féminine, consciente d’être une exception, ce dont témoigne sa critique positive du Deuxième sexe, un article paru dans la revue Contemporains et intitulé « Le Visage de la Méduse » dans lequel elle écrit : « il existe des domaines réservés, deux fois tabous, interdits au premier degré au commun du public, et au second degré aux femmes ». D’autre part, Histoire d’O constitue un acte libérateur : « Pauline Réage est une figure de femme qui vaut pour toutes les femmes, elle avoue la sexualité des femmes – faite de fantasmes de soumission, de douleur, de bisexualité, d’amour » dit encore Angie David. Et Dominique Aury se révèle, a posteriori, ravie de l’effet produit par son roman : « Ces muettes millénaires que sont les femmes, muettes par prudence, muettes par décence, toutes ont dans la tête un univers de l’amour qui n’est pas nécessairement celui d’O, certes non – et même celui d’O peut leur faire horreur, mais elles en ont un. Elles se taisaient. Eh bien, c’est fini, elles vont parler, elles parlent » déclare-t-elle à Régine Deforges dans O m’a dit.

 

Conclusion : Ne pas parler de ce qu’on ne connaît pas

Voilà. Je n’ai rien à ajouter. Et si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous pouvez me flageller.

 

! Article à lire sur www.imnotbitch.com



26/09/2014
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